Danse du Dao - Grands Stages de Taïjiquan (Tai Chi) été 2006 |
Debussy C. - Arabesque
La mort fait partie de la vie. À chaque seconde, des centaines de nos cellules naissent et meurent. À chaque jour, nous nous endormons en nous éteignant à nous-même pour nous retrouver au réveil. Autour de nous, les naissances et les morts se multiplient, chez les humains, chez les animaux, chez les plantes. Les fleuves, les montagnes, les planètes, les étoiles et les galaxies naissent et meurent à chaque instant.
Tout ce qui existe se compose d'une apparition, d'un déploiement, d'une manifestation et d'une disparition.
Yi King
Le monde est gouverné par des cycles : le jour et la nuit, la lune, les saisons, les nuages et le ciel clair, les floraisons et les moissons, etc. De même, notre existence est aussi gouvernée par des cycles : la digestion, l'éveil et le sommeil, la reproduction, la division cellulaire, les émotions, etc.
Les arts du Dao, comme le Taïjiquan (Tai Chi), se sont intéressés à cet aspect cyclique de tout ce qui existe. Apprendre le Taïjiquan (Tai Chi) c'est beaucoup plus apprendre à découvrir les cycles profonds qui nous habitent que d'apprendre à faire des mouvements. Il y a d'abord les cycles du mouvement, puis il y a les cycles de la respiration, ceux de la détente, ceux de l'alignement et ceux du Qi. Chacun de ces cycles coexiste en fonction de tous les autres. Pour chacun d'eux, le Taïjiquan (Tai Chi) propose de les expérimenter et d'expérimenter les liens qui les unissent.
À jouer ainsi au naturel, celui-ci peut surgir et nous entraîner. C'est ce qui est appelé la danse du Dao.
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© Gilles Thibault 2002 - 2007
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