Taïjiquan - piano - qigong de l'Arbre - qigong du Soleil

 


Qu’ont en commun le qigong de l’Arbre et le qigong du Soleil de nos Grands Stages, le taïjiquan et le piano ?

 

 

Vous le savez peut-être, le taïjiquan ancien que nous proposons repose sur la Méthode des Treize de l’Art du Cœur qui englobe non seulement notre taïjiquan, mais aussi le qigong et le gongfu tels qu’enseignés dans nos cours hebdomadaires.

Cette Méthode des Treize de l’Art du Cœur englobe aussi le Qigong de l’Arbre, le Qigong du Soleil et autres techniques enseignées dans nos Grands Stages. Plus d’information sur la Méthode des Treize de l’Art du Cœur.

Grâce aux techniques du Qigong de l’Arbre, du Qigong du Soleil, on peut aborder la partie la plus importante du taïjiquan

Comment est-ce possible ?

Mais d’abord, traçons un parallèle entre le Piano et le Taïjiquan, pour apporter une vision simple de la Méthode des Treize de l’Art du Cœur.

 

Le Piano et le Taïjiquan

Ce qu’on peut apprendre du taïjiquan s’apparente à ce qu’on peut apprendre du piano. Il y a : 1) ce qu’on peut voir, 2) ce qui assure le fonctionnement et 3) ce qui libère l’essentiel.

Ces explications, toutes imparfaites soient-elles ont le mérite d’éclairer la Méthode des Treize de l’Art du Cœur et le raffinement du taïjiquan.

1) Les constituants STRUCTURELS constituent le visible

Dans un premier temps, il y a ce qu’on peut voir du piano et du taïjiquan.

― PIANO
Par exemple, du piano on peut voir ses formes (piano à queue, piano droit), ses composantes générales (clavier, pédalier, cordes), ses composantes détaillées (touches noires, touches blanches, pédale de droite, pédale de gauche), ses spécificités (le nombre et la couleur du piano, des touches, le nombre des pédales, leurs dispositions, leurs tailles).

― TAIJIQUAN
Du taïjiquan, on peut voir ses formes (la forme des 24 postures, la forme des 108 postures), ses postures (séparer la crinière, brosser le genou, la cigogne blanche déploie ses ailes, jouer de la guitare), ses manœuvres (séparer la crinière à gauche, séparer la crinière à droite), ses phases (commencer, élaborer, consolider et conclure la manœuvre).

2) Les constituants ORGANIQUES assurent le fonctionnement

Dans un second temps, il y a le fonctionnement du piano et du taïjiquan.

― PIANO
Par exemple, pour le piano il y a le toucher du clavier qui entraîne les frappes sur les cordes et l’émission des sons. Il y a aussi le toucher des pédales qui augmente le potentiel expressif en modifiant le son. Voici ce qui assure le fonctionnement du piano.

― TAIJIQUAN
Pour le taïjiquan, il y a le mouvement centré pour la justesse, le Naturel et la transformation, l’alignement pour l’axe vertical de l’évolution et de la vie, la détente pour équilibrer la contraction et le relâchement, la respiration pour l’intégration aux cycles du monde et le qì (氣, Chi, souffle, Prāṇa en Inde) pour l’Unité de l’écoute et de la sensibilité avec la nature toute entière. Voici ce qui assure le fonctionnement du taïjiquan.

3) Les constituants SUBTILS libèrent l’essentiel

Dans un troisième temps, il y a les processus artistiques du piano et du taïjiquan.

― PIANO
Par exemple, pour le piano il s’agit de combiner sons et silences au cours du temps. On tiendra compte du rythme (façon de combiner les sons dans le temps), de la hauteur (combinaison dans les fréquences), des nuances et du timbre. Voilà ce qui libère la Musique.

― TAIJIQUAN
Pour le taïjiquan, il s’agit d’établir le shì (jeu), de tenir compte du (l’agir et le non-agir) et d’accorder le zhì (la pensée et la non-pensée, le perceptible et l’imperceptible, le personnel et l’impersonnel). Voilà ce qui libère le xìn  (Cœur).

 

Le visible, le fonctionnement et l’essentiel

Du parallèle du Piano avec le Taïjiquan, on retiendra que le visible n’est qu’une petite partie du Taïjiquan. Ce sont les constituants structurels : la forme, la posture, la manœuvre et la phase.

Plus important, il y a les constituants organiques qui assurent son fonctionnement : le mouvement centré, l’alignement, la détente, la respiration et le qì.

Plus important encore, il y a les constituants subtils qui libèrent l’essentiel : le shì, le yì, le zhì et le xìn.

L’exemple du piano fait apparaître le raffinement du taïjiquan. Pour qu’il soit complet, il est nécessaire de dépasser le visible du taïjiquan. Il devient incontournable d’aller à son fonctionnement et à ce qui libère l’essentiel. Tout ceci fait apparaître aussi la plus grande difficulté de l’apprentissage du taïjiquan. Ce n’est pas d’apprendre la forme, mais de ne pas s’y arrêter. La forme peut devenir tellement accaparante qu’on peut facilement négliger et même oublier à la fois ce qui assure le fonctionnement et ce qui libère l’essentiel.

  Que dire du piano où on ne se préoccupe
  ni de son fonctionnement
  ni de l’essentiel  ?

Voilà enfin ce qui révèle un immense avantage au Qigong de l’Arbre, au Qigong du Soleil et aux autres techniques qui utilisent la Méthode des Treize de l’Art du Cœur. Tous mettent en sourdine la forme, les constituants structurels si accaparants, pour nous plonger directement dans le fondamental du taïjiquan : les constituants organiques et les constituants subtils.

Apprendre le Qigong de l’Arbre ou le Qigong du Soleil, c’est aborder directement les constituants et les plus signifiants du taïjiquan.

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