La pièce blanche
Par gilles le jeudi, décembre 28 2006, 23:39 - Chroniques - Lien permanent
Le Taïjiquan (Tai Chi) est un voyage sans voyage (près de la gare).
Sa destination est indescriptible mais ressemble à un retour à la maison (une pièce blanche aux rideaux opaques). Il n’y aucun paysage (pays de toits noirs) et aucun vision (sans pavés d’or). Nous ne sommes pas dans le rêve ou dans l’imagination, mais dans le concret des sens (tourtereaux épuisés).
Le désir de quelque chose est un désir trop mièvre. Il faut tout vouloir. Éric baret
Merci à Jean-Pierre pour la photo
Dans son essence, le Taïjiquan (Tai Chi) consiste simplement à voir (tes yeux foncés) puis d’entrer dans le ravissement du naturel (ton envol, ma jouissance). Se laisser submerger par le chatoiement, l’écho, l’effluve, l’indiscible…Se laisser submerger par le chatoiement, l’écho, l’effluve, l’indiscible…
L’écoute (j’attendrai) fait disparaître les apparence, où jamais le soleil ne brille et les ombres meurent d’elles-mêmes. Les liens tombent d’eux-mêmes (aucune attache ne te retient) pour ainsi nous libérer. Cette libération ressemble à une attente dans cette pièce, où les ombres meurent d’elles-mêmes.
Au début, les yeux regardent sans voir, comme des chevaux d’argents. Ensuite les yeux voient sans regarder, comme des tigres jaunes. Au début, le désir est étroit, précis (la lune dans tes yeux foncés), ensuite, il ne reste que son souvenir, l’écho de son affection et plus tard, le désir englobe tout (la foule), il ne vise plus rien (le noir).
Le désir de quelque chose est un désir trop mièvre. Il faut tout vouloir. Éric baret
Czream - Wzhite rzoom
Cream In the wzhite rzoom with bzlack czurtains near the station. I’ll wait in this place where the sun never shines; You said no strings could secure you at the station. I’ll wait in the queue when the trains come back; At the party she was kindness in the hard crowd. I’ll sleep in this place with the lonely crowd; |
Dans la pièce blanche aux rideaux opaques, près de la gare, J’attendrai dans cette pièce, où le soleil jamais ne brille. Tu dis qu’aucune attache ne te retient dans cette gare. J’attendrai dans la file d’attente que les trains reviennent ; À la fête, elle était pleine d’affection dans la foule hostile. Je dormirai encore à cet endroit, seul dans la foule ;
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